Ensemble de fables et de poèmes, Le Chant de la mort détourne dans le fantastique les expériences les plus quotidiennes : le passage de la mort à la vie, de la dépossession à l’acceptation de soi-même. Cet itinéraire de voix, cette histoire de morts, d’ombres et d’animaux, se caille autour d’un thème sans cesse repris et varié : ce n’est qu’en transgressant la langue des normes et des habitudes que le sujet parvient à la « découverte émerveillée de l’Autre ». En piétinant sa langue maternelle, il organise « la familiarité du non familier » : l’absurde, l’exil et la mort.
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